Les vidéos représentent un ensemble de fragments de sculptures en céramique scannés en 3D, retravaillés par l’animation numérique, transformant la matière en un flux de mouvements et de couleurs. Chaque vidéo, avec sa fusion d’éléments tangibles et d’environnement numérique, invite à l’immersion dans un univers de formes où la réalité se mêle à des couches plus profondes et insondables.

Alessandro Giannì (1989, Rome, Italie) a commencé son parcours artistique en autodidacte, avant d’intégrer l’Académie des beaux-arts de Rome en 2011, bien qu’il n’y ait pas achevé ses études.
Dès le début de sa formation, la pratique analogique de la peinture a fusionné avec l’utilisation d’Internet et des nouveaux médias. Dans son œuvre, différents types de pièces coexistent, réalisées à l’aide de techniques traditionnelles telles que la peinture, le dessin et la sculpture, ou hybridées avec de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, la RV et la vidéo 3D.

Pendant plusieurs années, il a poursuivi son exploration artistique en mélangeant des éléments analogiques et numériques. En 2014, il a exposé des peintures à grande échelle lors de l’événement Ñewpressionism, organisé par Miltos Manetas à l’Institut suisse de Rome et de Milan, où il a eu l’occasion de s’engager avec des artistes de différentes générations et nationalités, notamment Petra Cortright, Sylvie Fleury, Olivier Mosset, Jon Rafman et Amalia Ulman. En 2015, il a été directeur artistique du projet Egh, dirigé par Enrico Ghezzi et Emiliano Montanari, et certaines de ses interventions vidéo ont été installées à la 73e Mostra de Venise.

En 2020, il fait partie des artistes fondateurs de SPAZIOMENSA, un espace géré par des artistes visant à promouvoir la scène artistique à Rome.

Contemporary Cluster for the Immaterial Salon a le plaisir de présenter Alessandro Giannì. L’artiste, dans son exploration, combine différents types d’œuvres, allant des œuvres numériques aux œuvres plus traditionnelles : Dans sa recherche, il y a différents types d’œuvres, à la fois de nature traditionnelle comme la peinture, le dessin et la sculpture, et de nature technologique comme l’intelligence artificielle, la RV, la vidéo, l’animation, l’impression 3D.

Les œuvres présentées, Circular Displacement, Ephemeral Balance et Not Meant to Exist, représentent un voyage à travers des paysages tridimensionnels, où des fragments de l’univers de l’artiste prennent vie, comme s’ils étaient guidés par leur propre conscience. Tels des rêves matérialisés, ces œuvres sont les gardiennes de notre imagination.
Il s’agit de fragments de sculptures en céramique scannés en 3D, retravaillés par l’animation numérique, transformant la matière en un flux de mouvements et de couleurs. Chaque vidéo, avec sa fusion d’éléments tangibles et d’environnement numérique, invite à l’immersion dans un univers de formes où la réalité se mêle à des couches plus profondes et insondables.