Ce projet est une tentative de capturer le son ultime du type de guitare le plus célèbre.
Une guitare electrique Fender American Standard Stratocaster est systématiquement détruite à l’aide d’une déchiqueteuse spéciale. Ce type de destruction n’est que la forme extrême d’un geste qui est devenu une pratique courante dans les groupes de rock tels que The Who, Jimi Hendrix, Nirvana mais initié par des artistes d’Avant-garde tels que Luigi Russolo ou Gustav Metzger.

Deux trajectoires se superposent, se séparent et se rejoignent au fil d’un récit stéréophonique. 

Ladyboi est un projet de musique électronique expérimentale en cours mené par la chercheuse universitaire en culture Daniela Doutch et l’artiste média Gonzalo H. Rodríguez. Le projet a commencé en 2019 en tant que projet parallèle à Cologne, en Allemagne, mais, progressivement, il s’est transformé en une collaboration à long terme lors d’un séjour commun dans la Bay Area, en Californie, où le duo a passé le premier confinement Covid-19 ensemble. Depuis lors, ladyboi a produit plus de dix chansons et morceaux de musique de scène en expérimentant des éléments sonores dans des collages d’enregistrements sur le terrain, de doublage de voix, d’improvisation instrumentale, de musique pop et de rythmes électroniques.

En 2016, lors d’un voyage au Pérou, mes micros se sont arrêtés devant ce musicien de rue. Il jouait le visage tourné vers le ciel, au pied des ruines d’Ollantaytambo. Fixé à sa harpe andine désaccordée, un petit panneau peint disait : « Hola : mi nombre es Juan Diego, soy invidente Gracias x su apoyo ».

Sonic braille, est au cœur du travail actuel de Reeve Schumacher, plasticien et musicien américain. La réappropriation d’anciens vinyles par l’artiste sert un projet inédit à la fois plastique et sonore. Des algorithmes mathématiques sont transposées, à l’aide d’un cutter sur le dernier sillon du disque, vierge de musique. Une fois joués, le diamant du tourne-disque traduit ce nouveau relief en son littéralement fait main.

 

Teaser a été composé uniquement en utilisant des disques préparées de Sonic Braille, et illustre la diversité des sons qui peuvent être obtenus avec ce projet.

Tre Stelle per Beatrice, Paradiso, fait partie d’une trilogie composée comme une partition sur les chants XXII de l’Enfer, Purgatorio et Paradiso de
La Divina Commedia de Dante. Utilisant une méthode de correspondance prédéfinie entre la notation musicale et le texte original, l’œuvre entend dévoiler une méta partition cryptée par l’auteur en résonance du non-dit.

 

Tre Stelle per Beatrice est une œuvre invitant les musiciens à interpréter la partition « extraite » des chants XXIII du Paradiso, du Purgatorio et de l’Enfer de Dante.

 

À ce jour, une version pour guitare solo acoustique (Paradiso) et une version pour guitare solo électrique (Inferno) ont été enregistrées. De plus, une version pour petit orchestre du Purgatorio a été interprétée par l’Ensemble Hyperion et dirigée par Iancu Dumitrescu.

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Cette œuvre a été présentée à:

 

(Paradiso)

« Sound Corner #15 »

Solo show by Samon Takahashi

Cur. Anna Cestelli

Auditorium – Parco della Musica, Rome, 2014

 

“Le choix du titre est un faux problème”, 

Solo show by Samon Takahashi

CNEAI, Paris, 2011

 

“New dimensions”, 

Group show

Cur. Germana Innerhofer Jaulin

Caserma F. Rossi, Merano, 2009

 

(Purgatorio)

Concert by Ansamblul Hyperion

Direction: Iancu Dumitrescu

Filarmonica George Enescu, Bucarest, 2011

 

(Inferno)

“Atmospheric Distortions” 

Solo show by Samon Takahashi

Cur. Lauri Firstenberg

Laxart, Los Angeles, 2009