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Regina José Galindo

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Regina José Galindo

S.O.S., 2018

Piste unique en boucle

19 min 01 sec

Édition 1/5 + 2 E.A. 

7000 € @ T.

« En Italie, une femme est assassinée toutes les soixante-douze heures. Comme dans beaucoup d’autres pays du monde, le monstre du féminicide est présent et génère un drame terrible dans la réalité du pays.
Pendant douze heures je reste invisible, caché derrière un faux mur d’où je joue du morse pour demander de l’aide. Un appel d’urgence sur les chiffres alarmants des violences subies par les femmes en Italie.

 

– Régina José Galindo

 

Galerie Prometeo
Milan, Italie, 2018

Regina José Galindo

Culpable (Guilty), 2015

Piste unique en boucle

50 min 34 sec

Édition 1/5 + 2 E.A.

7000 € @ T.

Le procès contre Ríos Montt a eu lieu en 2013 et il a été condamné pour génocide à 80 ans. Sa peine a été de courte durée car quelques jours après le verdict, la condamnation a été annulée.

 

Culpable est une sculpture sonore, présentée dans l’espace public le dimanche 10 mai 2015, deux ans après la condamnation. Culpable est une reconnaissance des personnes qui ont traduit en justice Ríos Montt et est une affirmation de sa culpabilité, de sa condamnation, c’est une affirmation de la vérité.

 

Composition de Vinicio Salazar

Performance / Choral ensable

 

Guatemala City, 2015

Regina José Galindo

Las escucharon gritar y no abrieron la puerta (They Heard Them Screaming and Did Not Open the Door), 2017

Piste unique en boucle

9 min 56 sec 

Édition 1/5 + 2 E.A.

7000 € @ T.

 » Performance sonore dans laquelle 41 femmes se sont enfermées dans une petite pièce et ont crié pendant neuf minutes en mémoire des 41 filles assassinées dans le refuge Virgen de la Asunción.
Le 8 mars 2007, 56 filles confiées à l’État ont été enfermées dans une petite pièce en guise de punition pour avoir tenté de s’évader. Après des heures de confinement, un incendie s’est déclaré à l’intérieur de la pièce et les autorités n’ont pas ouvert la porte. Les filles ont crié pendant neuf minutes alors qu’elles brûlaient vives et les autorités ne les ont pas laissées sortir. « 

 

– Regina José Galindo

 

Casa de la Memoria
Guatemala City, 2017

Regina José Galindo (Guatemala, 1974) vit et travaille au Guatemala. Sa pratique artistique place son propre corps dans une dimension publique, s’adressant à toute personne ayant subi ou été témoin de violences politiques ou personnelles. Depuis qu’elle a été invitée par Harald Szeemann à la 49e Biennale de Venise avec l’œuvre El dolor en un pañuelo où elle a également interprété Piel, Regina José Galindo a présenté son travail dans plusieurs expositions internationales. Elle a reçu le Lion d’or de la meilleure artiste de moins de 35 ans pour Himenoplastia à la 51e Biennale de Venise. Galindo a participé à la documenta14 à Athènes et à Kassel, ainsi qu’aux biennales d’Istanbul, de Prague et de Tirane, ainsi qu’à des expositions au PAC Milan, à la Tate Modern, à Londres, au Solomon R. Guggenheim Museum et au PS1 Museum, New York. Son travail fait partie des collections du MoMA (NY), du Centre Georges Pompidou (Paris), du Solomon R. Guggenheim Museum (NY), du Castello di Rivoli (Turin) et de la Tate Collection, entre autres.

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