Les treize chapitres de « L’art de la guerre » décrivent comment, les mains liées, un général devient vainqueur à la guerre : avec le fourreau de l’épée, l’étude de la physionomie de l’adversaire, l’appropriation de la topographie et l’attaque par le feu. Treize chapitres fondateurs de la pensée militaire chinoise sont ici transformés en treize mouvements performatifs, racontant la transformation d’un corps devenu militant. Filmé dans la Chapelle des Petits-Augustins des Beaux-Arts, à Paris, à la recherche de modèles de transformation et d’affirmation de corps minoritaires entrant dans des lieux de culture élitiste.
Quels sont les chemins qu’un corps noir doit emprunter pour pouvoir changer et trouver sa place dans un environnement où il ne se sent pas représenté ? Quels sont les enjeux d’une telle mise à nu des traumatismes, des failles et des fatigues ? Des techniques telles que le yoga, le tai chi, la musculation et les arts martiaux fusionnent le corps et l’esprit dans une danse épuisante et époustouflante, qui aboutit à une transformation totale et à une transe kinesthésique.
Daniel Nicolaevsky Maria
né en 1991 à Rio, vit et travaille à Paris
Daniel situe son travail entre l’art conceptuel et la performance. Il met en place des dispositifs pluriels visant à interroger une histoire complexe dans laquelle les représentations du corps noir, queer et marginal sont souvent limitatives. Ses œuvres émancipatrices, radicales et poétiques
lui permettent « d’ancrer sa pratique de la résilience dans une transmutation exponentielle de l’humain ».
Il a exposé/performé au Centre pour la diversité culturelle (São Paulo), au Centre Pompidou (Paris), au Palais de Tokyo (Paris), au Centre national de la danse (Pantin), au Centre d’art Sogetsu (Tokyo) et au Musée d’art de Rio (Rio).
Il a notamment reçu le prix des Amis des Beaux-Arts, le prix GIDE et le prix Altarea. Il a été le plus jeune résident du WMC à l’École des beaux-arts de Marseille en 2020 ; il a remporté le prix Crédit Agricole x Clique TV Révèle ton Talent dans la catégorie arts de la rue en 2021 ; il a reçu le prix de la Fondation Dream Big
Cable Depot est un hybride comprenant un espace de projet physique, qui finance quatre projets de 12 semaines par an, et une plateforme en ligne, diffusant mondialement via un système de télévision en circuit fermé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’accent est mis sur la recherche par le biais de projets qui débutent dans l’espace physique, puis se poursuivent indéfiniment sous forme d’archives en ligne. Cable Depot est de plus en plus international et travaille avec des artistes du Mexique, de France, de Grèce, d’Égypte et de Suisse. Les artistes invités ont une solide expérience du travail critique basé sur des projets, combinée à un intérêt pour les modes de publication alternatifs et contemporains, et adoptent la technologie qui sous-tend l’espace, comme l’utilisation de caméras, de microphones, de sons, de projections, de médias sociaux et d’archivage numérique.
« Cable Depot est la plateforme la plus intéressante de Londres en ce moment » – Steven Scott PhD (RCA), City Lit
« Pour quelque chose d’assez différent, allez à Cable Depot. – Paul Carey-Kent, critique d’art britannique